Conférence participative
En quoi l'exercice de la pensée éveille-t-il le citoyen et le protège-t-il de la barbarie ?
Le manque de pensée fait le lit du mal. Derrière cette idée forte d'Hannah Arendt sur la banalité du mal, nous sommes invités à chercher avec elle ce qui nous fait humain et ce qu'est penser. En quoi l'exercice de la pensée éveille-t-il le citoyen et le protège-t-il de la barbarie ? Pouvons-nous relier pensée et action pour prendre notre part active dans le monde ?
Hannah Arendt affirmait que "plus personne ne voit plus rien". S'il n'y a plus de réel partagé, plus de symbolique commune, alors l'humain est déshumanisé. Elle soulignait : "Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyiez ces mensonges, mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger."
Activité animée par Annaëlle Mehr, formatrice en philosophie àNouvelle Acropole Paris